Kate n’arrivait pas à croire ce que sa mère venait de lui dire. Elle ne s’attendait pas à ce qu’un tel évènement arrive aussi soudainement. Kate pensait qu’il ne s’agissait que d’une simple blague de sa mère donc elle n’arrivait pas à la croire.
« - Mais qu’est-ce que tu racontes maman !
- Mais je t’assure que c’est vrai Kate ! La police de Clermont Ferrand vient de m’appeler. Ils viennent de retrouver le corps de James dans son bureau.
- …
- Kate ?… Allo, Kate… »
Kate raccrocha son téléphone et s’effondra sur son canapé qui était juste à côté du combiné. Elle regardait dans le vide et des larmes silencieuses coulaient le long de ses joues. Elle n’arrivait pas à aligner la moindre pensée cohérente dans sa tête. James était mort, maintenant elle en avait la certitude. Mais comment cela avait-il pu arriver. Qui avait bien pu effectuer un tel acte contre lui. Tout un tas de question s’immiscer dans son esprit l’une faisant aussitôt place à une autre. Kate s’endormit sans s’en rendre compte au bout de quelques minutes de réflexion intensive laissant en suspend un grand nombre d’interrogation.
Le lendemain matin, Kate se réveilla dans son lit. Elle était pourtant certaine de s’être endormie dans son canapé la veille. Elle ne chercha pas à savoir comment elle y avait atterrit. Elle se souvint quasiment dès son réveil de l’appel de sa mère et qu’elle lui avait annoncé la mort de James. Kate se mit soudain à sangloter car elle n’arrivait pas à retenir ses larmes. Elle se souvenait des moments qu’elle avait passé avec James dans sa résidence de Clermont Ferrand. Elle n’arrivait pas à enlever de son esprit l’image de l’homme qu’elle considérait comme son deuxième père. Elle ne daigna pas se lever de son lit pour aller manger ou même se changer. Elle resta toute la journée dans sa chambre à se remémorer les instants passer en compagnie de James. Vers 18 heures, la sonnette retentit mais Kate n’avait pas le courage d’aller ouvrir. Elle entendit alors que la personne qui avait sonné tambouriner à la porte de plus en plus fort.
« Kate ? C’est Julie. Ouvre je sais que tu es là ta voiture est en bas. »
Kate n’eut d’autre choix que d’aller ouvrir à sa meilleure amie. Elle n’essaya même pas d’imaginer la tête qu’elle pouvait avoir car après tout, elle s’en fichait. Quand elle ouvrit la porte, Julie avait un air éberlué. Elle ne devait pas s’attendre à ce que Kate soit dans un état pareil en venant la voir et Kate pensa sur le moment qu’elle aurait peut-être dû aller vérifié dans la salle de bain son état malgré tout. Kate proposa à Julie de rentrer et lui demanda si elle voulait boire quelque chose. Julie ne répondit pas sur le moment car elle se demandait ce qui avait bien arrivé à Kate entre le moment où elles se sont quittées le samedi et maintenant. Elle dit à Kate qu’elle se servirait seule et lui proposa de s’occuper de lui préparer à manger car elle se doutait que Kate n’avait pas dû manger quoique ce soit dans la journée. Il y eut, après ce bref échange, un long moment de silence : Kate avait l’esprit qui vagabondait dans ses souvenirs et Julie l’observait sans savoir de quoi il en retournait. Cette dernière prit son courage à deux mains et décida d’y mettre fin :
« - Bon, ça suffit ! Dis-moi ce qu’y t’arrives ! J’en ai marre de te voir dans un tel état sans en savoir la raison.
- Ma mère ne t’a rien dit ?
- Et qu’est-ce qu’aurait-elle dû me dire ? »
Kate ne put dire un mot de plus. Elle s’effondra par le poids de la tristesse et n’arrivait plus à arrêter ses sanglots.
« - Oh là ! Qu’est-ce qu’il y a Kate ? Dis le moi !
- …C’est James !
- Qu’est-ce qu’il a ?
- Il est…
- Mais voyons Kate dis-moi ce qu’il se passe !
- Il est… Il est mort ! »
Julie était sous le choc. Elle ne s’attendait pas à cela. Elle n’arrivait pas à imaginer que James soit mort. Elle ne pouvait que comprendre pourquoi Kate était dans un tel état de tristesse. Julie vient aux côtés de Kate et l’a pris dans ses bras. Elle l’a berça doucement et Kate se calma petit à petit et finit par arrêter ses larmes de couler. Elle était toujours sous le choc de la nouvelle mais elle réussit à se détendre grâce à la présence de Julie. Kate lui expliqua que sa mère l’avait appelé tard dans la nuit pour lui annoncer la nouvelle. Toutes les deux étaient très attristées par la nouvelle. Julie proposa à Kate de rester chez elle pour la soirée mais Kate déclina l’offre car elle voulait se retrouver un peu seule. Julie rentra donc chez elle tout en disant à Kate de l’appeler à n’importe quel moment de la nuit si cette dernière voulait parler à quelqu’un.
Kate alla s’installer dans son salon après que Julie soit partie. Elle réfléchissait à la dernière conversation qu’elle avait eue avec James au téléphone et elle se demandait de quoi il voulait lui parler. Elle se demandait aussi si ce dont il voulait lui parler avait un lien avec sa mort. Kate décida d’en parler plus tard à sa mère mais elle était trop fatiguée pour faire quoi que ce soit ce soir-là. Elle alla donc se coucher car elle avait cours le lendemain.
Cette nuit-là, Kate fit un rêve qui portait sur la discussion que James et sa mère avait eu le soir de sa fête d’anniversaire. Elle n’arrêtait pas de se souvenir d’une phrase qui revenait sans cesse dans son esprit : « Elle n’est pas prête ». Que pouvait bien signifier cette phrase. Elle n’était pas prête pour quelque chose mais Kate n’arrivait pas à s’avoir de quoi il s’agissait. En se réveillant le lendemain matin, Kate décida qu’il devenait urgent qu’elle aille parler à sa mère pour comprendre ce que James voulait dire par « Elle n’est pas prête ». Pour le moment, elle préféra aller en cours et ensuite d’aller chez ses parents plus tard dans la journée pour éclairer ses zones d’ombres. Kate se rendit donc à sa fac mais elle ne suivit quasiment aucun de ses cours. Elle n’arrivait pas à se concentrer sur ce que ses professeurs disaient car son esprit revoyait certains souvenirs qu’elle avait eus avec James. Il avait toujours été attentionné à son égard et ils avaient été très proches lorsque Kate était jeune. Elle avait beaucoup de très bons souvenirs de James et y avait donc pensé toute la journée.
Kate alla par la suite chez ses parents pour parler avec sa mère. Elle se posait beaucoup trop de questions à propos de James pour qu’elle soit ignorée et elle souhaitait donc éclaircir certaines interrogations. A peine fut-elle entrée dans l’entrée de la maison de ses parents que sa mère vint l’accueillir en lui sautant au cou.
« - Kate ! Je suis heureuse de te voir ! J’avais l’intention de t’appeler ce soir comme quoi les grands esprits se rencontrent.
- Ah bon ? Pourquoi ?
- J’ai besoin de ton aide parce que c’est nous sommes chargées d’organiser l’enterrement de James.
- Et tu veux que je t’aide ? Tu as vraiment besoin de mon aide ?
- Bien sûr que oui voyons.
- Bon, très bien, comme tu veux. »
C’est ainsi que Kate commença à aider se mère pour préparer l’enterrement de James qui auraient lieu le vendredi. Kate venait chaque soir chez ses parents pour les aider après ses cours et elle repartait tard le soir. Elle n’avait pas eu le temps de questionner sa mère et elle y avait encore moins pensé. Quand elle rentrait chez elle, Kate allait directement se coucher car elle était trop fatiguée pour faire quoi que ce soit le reste de ses soirées.
Le vendredi arriva enfin. Kate prit le train pour aller à Clermont-Ferrand. Il avait été décidé que James serait enterré dans la ville où il avait sa dernière adresse. L’enterrement débutait à 13 heure donc Kate décida de prendre un train le matin même et non le soir d’avant car elle voulait éviter de rester trop longtemps là-bas par peur d’être trop submerger par la tristesse. Elle alla rejoindre ses parents à leur hôtel pour qu’ils aillent tous ensemble à l’enterrement. Ils prirent la voiture de ses parents car elle était venue en train et ils arrivèrent vers 12h00 à l’église pour les derniers sacrément et pour la cérémonie de funéraille. Il y avait environ 500 personnes qui étaient réunis dans l’église. Elle était grande malgré que ce soit une église. Kate n’en avait jamais vu une aussi grande. Elle était ornée de nombreuses sculpture représentant la vierge Marie tenant Jésus dans ses bras et avait des vitraux somptueux qui reflétaient des milliers de couleurs dans l’église qui ressemblait à un vaste arc en ciel. Kate n’imaginait pas qu’il puisse y avoir autant de monde qui connaissait James. Elle était étonnée qu’autant de personne vienne lui rendre un dernier hommage. L’office dura une heure et beaucoup de personnes sont venues dire quelques mots en mémoire de James. Après l’office, chacune des personnes présentent vint déposés une fleur sur la tombe de James pour lui dire un dernier adieu. Après la cérémonie à l’église, la majorité des personnes présentent partir et la suite de l’enterrement se déroula en comité beaucoup plus restreints. Malgré cela, Kate se rendit compte qu’il y avait beaucoup de personne qu’elle ne connaissait pas dans les gens qui sont restés pour la fin de l’enterrement. Le prêtre vint pour honorer une dernière fois James avant que l’on mette son cercueil dans l’emplacement qu’on lui avait réservé. Chacun vint poser une rose sur le cercueil et vint dire leur condoléances à la famille de Kate car ils étaient ce que James considérait comme étant sa famille.
Kate et ses parents recevaient les condoléances des personnes présentes lors de la mise en terre du cercueil et des derniers hommages rendues à James. Ils sont allés remercier le prêtre pour la cérémonie et les parents de Kate ont commencé à discuter avec lui : Kate décida d’aller devant ce qui était maintenant le nouveau toit de James. On pouvait lire sur la pierre tombale :
« A James, un homme, un cousin
Et un oncle aimé de tous »
Kate ne pouvait plus retenir ses larmes. La tristesse des évènements la submergea pendant quelques minutes sans qu’elle ne puisse se calmer. Des larmes silencieuses coulaient encore lorsque ses parents vinrent la rejoindre. Elle leur proposa, après s’être un peu calmé, de rentrer avant elle car elle voulait rester un peu plus longtemps ici. Kate se retrouva seule devant la tombe de James. Elle s’assit devant et laissa enfin aller son chagrin sans essayer de le retenir. Elle pleura en se souvenant des bons moments qu’ils avaient vécus ensemble. Les jours de ses anniversaires où elle attendait impatiemment les cadeaux de James qui était plus farfelus les uns après les autres ; les jours où elle savait qu’il viendrait la voir elle parce qu’elle était toujours pressée de le voir. Elle avait énormément de beaux souvenirs avec lui. Elle ne voulait pas ne plus en vivre avec lui mais elle ne pouvait rien y changer. Cela faisait déjà un certain temps que Kate était en train de pleurer assise devant la tombe de James. Elle commençait à tomber de fatigue à force d’avoir pleuré donc elle décida d’aller à l’église pour pouvoir appeler un taxi qui l’emmènerait à la gare. En essayant de se relever, Kate fut prise de vertige. Elle avait sous-estimé sa fatigue. Elle se rassit au sol pour reprendre ses esprits mais elle s’évanouit avant d’avoir réussi à se rasseoir. Avant de sombrer totalement dans l’inconscient, Kate vit quelqu’un s’approcher et s’accroupir auprès d’elle. Quelques secondes plus tard, Kate se retrouva dans les bras de cette personne et sentit comme un parfum qu’elle connaissait. Elle ne sue dire qui était l’homme qui l’a portait. Elle tomba enfin dans un sommeil profond sans se douter de ce qui allait se passer à son réveil.
Impossible de savoir où elle était. Kate s’était réveillée dans une chambre d’hôtel et elle n’avait aucun moyen de savoir où elle était ni qu’elle était le nom de l’hôtel. Elle avait essayé de sortir mais la porte de la chambre était fermée à clé. Comme elle n’avait aucun moyen de s’échapper, Kate commença à regarder la chambre. Elle se situait au troisième étage de l’hôtel, donc impossible de sauter par la fenêtre à part si on était suicidaire. Il n’y avait qu’une pièce dans la chambre sans compter la salle de bain. Le lit se trouvait contre le mur du fond et était juste en face de la porte de l’entrée de la chambre. On y trouvait deux petites tables de nuit de chaque côté du lit et, dessus, deux lampes de chevet qui étaient relativement basique. Le propriétaire de l’hôtel ne s’était vraiment pas foulé pour la décoration des chambres pensa Kate. Les rideaux étaient avec d’horribles fleurs que Kate ne réussit même pas à identifier, et bizarrement, ils s’accordaient parfaitement avec le dessus de lit qui était aussi laid que les rideaux. Au sol, une moquettes gris foncé devait être plutôt gris claire lorsqu’elle a été posée.
Après avoir fouillé la chambre de fond en comble, Kate entendit des pas lourds provenant du couloir qui s’approchait de la chambre. Elle arrêta de respirer parce qu’elle commençait à véritablement s’inquiéter. Etait-ce un kidnappeur qui voulait la violer ? Qui voulait la tuer ? Kate n’en savait rien mais elle devenait de plus en plus anxieuse à mesure que les pas s’approchaient de la porte. Elle entendit la porte se déverrouiller et elle s’ouvrit d’un coup sec. Kate était totalement figée sur place. Elle tenta de voir qui était en train de s’introduire dans la chambre. Il était grand, portait un long manteau noir et avait des cheveux blonds mi longs. Il portait des sacs plastiques blancs et d’après l’odeur, Kate en déduisit qu’ils s’agissaient certainement de nourriture. En plus de l’odeur des aliments, Kate sentit une odeur un peu musquée qui devait certainement venir de l’homme. Mais Kate se souvint qu’elle avait déjà sentit cette odeur auparavant. Et lorsque l’homme se retourna après avoir fermé la porte, elle reconnue tout de suite la personne qui se trouvait en face d’elle. Impossible d’oublier ces yeux verts émeraude, et surtout, cette bouche voluptueuse qu’elle avait tant rêvé de toucher et d’embrasser. Kate eu du mal à faire sortir les mots de sa bouche tant elle était étonné de le voir.
« Jack ?! »
Jack la regarda. Il avait légèrement l’air étonné mais retrouva tout de suite son visage souriant habituel.
« Kate ! Tu es enfin réveillée à ce que j’vois »
Il alla poser ses courses sur une des tables de chevet et déposa son manteau sur le lit.
« - Euh… oui. Tu peux m’expliquer ?
- Oh ! Bien sûr. Je suis allé faire les courses. J’espère que t’aimes le chinois parce que j’ai rien trouvé d’autre dans le coin et j’avais pas envie de te laisser seule trop longtemps même si tu dormais quand je suis parti.
- Nan. C’est pas ça que j’te demande. Je voudrais savoir qu’est-ce que tu fais ici et pourquoi je suis là.
- Oh ! ça ! Ecoute… tu vois… oh et puis zut. Tu peux pas juste me remercier de t’avoir sorti du cimetière et de t’avoir emmené là ?
- Non, mais tu te fous de moi là ? Non mais t’es pas nette. Tu crois que je vais pas chercher à savoir comment ça s’fait que t’étais au cimetière ? Et puis où est-ce que c’est là ?
- Kate ! Calme-toi !
- Nan, je me calmerais pas. J’ai cru que j’avais été kidnappée. OK ! Tu te rends pas compte dans quel état de panique j’étais quand t’es rentré dans la chambre. Tu crois que c’est plaisant de se réveiller sans savoir où est-ce qu’on est ?
Jack commençait à perdre patience et Kate l’avait remarqué. Mais elle ne s’est pas arrêtée pour autant.
« - Tu me suivais ? C’est ça ?
- Mais non… c’est juste que…
- Mais qu’est-ce que tu foutais là alors. »
Jack ne se retenait plus, il était à bout de nerf. Il attrapa Kate par le bras et la tirait vers la salle de bain. Il l’a fait s’asseoir et il a ouvert l’eau de la douche. Il a ensuite arrosé Kate avec le pommeau de douche en faisant bien attention à ne pas inonder la totalité du sol de la salle de bain. Kate, étonné dans un premier temps, se calma après avoir pris une bonne douche froide. Jack éteignit l’eau et regarda Kate qui reprenait difficilement son souffle.
« - C’est bon ? T’es calmée maintenant ?
- Je… je pense que oui.
- A la bonne heure. »
Jack, beaucoup moins énervée que tout à l’heure, laissa quelques secondes Kate qui était assise sur le tapis près de la douche. Il revint avec les serviettes de bain que fournissait l’hôtel. Il commença par lui essuyer les cheveux, puis à lui sécher son visage et ses vêtements. Kate respirait de mieux en mieux. Quand elle fut totalement calmer, Jack partit dans la chambre pour aller lui chercher de quoi la réchauffer parce qu’elle commençait à greloter.
« - Est-ce que tu peux te lever ? demanda Jack en revenant avec une couverture.
- Nan mais je suis pas en sucre non plus.
- Ok, ok ! Bah lève-toi on doit parler.
- Ok, j’arrive. »
Kate prit la couverture des mains de Jack. Elle se l’enfila autour de ses épaules et suivit Jack dans la chambre. Il alla prendre les boîtes du traiteur chinois qui étaient dans les sacs plastiques et en donna une à Kate. Elle le remercia et ils commencèrent à manger. Un lourd silence s’installa entre eux. Kate voulait s’excuser pour lui avoir crié dessus mais elle ne trouvait pas les mots adéquats.
- C’est froid ? Demanda Jack.
- Hein ? Ah nan, c’est bon ne t’inquiète pas.
- Très bien… écoute… je suis désolé pour tout à l’heure. Je n’aurais pas dû te mettre sous la douche comme ça.
- T’inquiète. C’est pas grave. J’avais pété les plombs donc je comprends et je t’en veux pas. Je voudrais savoir… qu’est-ce que tu faisais là-bas. Je veux dire, je ne pensais pas rencontrer quelqu’un que je connaissais ici.
- Je connaissais James donc je me suis permis de venir pour son enterrement.
- Tu le connaissais ?
- Oui. C’est un de mes oncles très éloignés et il venait me voir de temps en temps quand il était de passage aux Etats-Unis.
- Ah…d’accord. James ne m’en avait jamais parlé avant. Je savais qu’il allait des fois là-bas mais il ne m’avait jamais dit qu’il voyait un enfant de presque mon âge. Pourtant nous étions très proches.
- Il devait avoir ses raisons pour ne pas t’en parler. Et puis, c’était très rare quand il venait donc je ne l’ai vu que peu de fois. C’est surement pour ça qu’il ne t’en a pas parlé.
- Je suppose. Mais tu es resté à la deuxième cérémonie ?
- Oui. Mais je suis resté à l’écart. Je voulais juste te saluer à la fin donc j’ai attendu que ça se finisse. Mais après j’ai pas osé approcher vu que tu voulais rester seul.
- C’est pour ça que tu étais là quand je me suis évanouie !
- Oui, et je me voyais mal te laisser dormir par terre dans un cimetière, dit-il en éclatant de rire.
Kate se mit aussi à rire d’une rire franc ce qui ne lui était pas arrivée depuis longtemps. Après avoir discuté pendant encore une ou deux heures, ils décidèrent de prendre le premier train à l’aurore et de rester dormir à l’hôtel pour cette nuit.
Comme il n’y avait pas de canapé dans la chambre. Jack proposa de dormir dans une autre chambre pour laisser Kate dormir dans cette chambre ci. Il quitta donc la chambre en lui souhaitant bonne nuit pour se rendre à l’accueil et demander une autre chambre. Kate alla directement se coucher car elle tombait de sommeil malgré qu’elle ait déjà dormi auparavant. A peine eu-t-elle fermé les yeux qu’elle s’engouffra dans un sommeil sans rêve.